Article publié le 05 Avril 2019 12:00:00
par Gwenn HAMP

« Je donne de mon temps sans pression »

Grâce à Solidarité-refuges, Mallorie a pris contact avec l’Ecole du chat libre du Parisis. Elle se réjouit d’avoir enfin trouvé une association qui comprend les impératifs de sa vie professionnelle.

« Le bénévolat, tous mes amis trouvent cela formidable mais ils n’en font pas par manque de temps » constate Mallorie, consultante en droit international de trente-sept ans. Avec son mari Benjamin, ils ont répondu à une demande de service de l’école du chat libre de Parisis. Le vendredi matin, pendant deux heures et demie, ils s’occupent d’une chatière occupée par une vingtaine de félins. « Nous nettoyons leur espace de vie, remplissons leur gamelles et jouons avec eux. C’est une parenthèse enchantée dans la semaine, en dehors des contraintes du quotidien ».

Pour Mallorie et Benjamin, le bénévolat est l'occasion de moments de complicité à deux (©Shutterstock)

Bienveillance et respect mutuels

Le couple a été pourtant rattrapé par les impératifs professionnels qui ont repris le dessus. « Au début, nous venions toutes les semaines. Mais ma charge de travail s’est alourdie et désormais, c’est tous les quinze jours. » résume la jeune femme. Echaudée par de précédentes expériences de bénévolat où les organisations exigeaient d’elle une implication totale, elle apprécie la compréhension dont fait preuve Marie-Agnès, une bénévole du refuge.

« Après six mois, nous sommes vraiment satisfaits de l’expérience. Quand nous ne pouvons pas venir un vendredi, nous prévenons le refuge au plus tard le mercredi. On ne nous culpabilise pas » se réjouit-elle. Le couple compte continuer l’aventure autant de temps que possible.

Actifs, vous souhaitez donner de votre temps ? Consultez notre site pour trouver le refuge, proche de chez vous, où vous pourriez vous impliquer.